
Au bord de soi
Parfois, ce n’est pas le lieu qui compte, mais ce qu’il révèle en nous. Ce calme revenu, cette lumière qui revient. Ce soi qu’on retrouve, en silence, au bord de quelque chose de plus vaste.
Merci d’être là, à lire ces mots comme on partage une lumière.
Il y a des endroits qui ne sont pas faits pour qu’on y reste. Mais pour qu’on s’y retrouve.
Parfois, il suffit d’un peu de lumière sur une peau nue, d’un vent salé sur le visage, d’un silence plus grand que soi.
On se tient là, sans rien dire, et pourtant tout se remet en place. C’est comme si l’air devenait plus simple à respirer. Comme si l’on devenait un peu plus juste. Ce ne sont pas les vacances. Ce ne sont pas les paysages. C’est ce que ces instants révèlent : cette version de soi que le tumulte avait un peu étouffée. Celle qui sait attendre. Celle qui n’a rien à prouver. Celle qui marche lentement, et qui avance quand même.
On revient toujours différent. Plus vivant. Et peut-être un peu plus vrai.

