Reviens

Reviens là où tout a commencé

Il y a des mots qu’on n’écrit que dans le silence. Quand l’absence est trop lourde, quand la nuit devient un miroir.

Ce texte est né d’un manque. D’un amour qui résonne encore, même quand tout semble s’être éteint.

Merci de lire, de ressentir, d’être là.

Je donnerais cher pour que tu sois là. Pour que cette nuit ne soit plus vide, pour que ce silence cesse de me hurler ton absence.

Je donnerais tout pour sentir à nouveau la chaleur de ta peau contre la mienne, pour que tes bras m’enveloppent et me rappellent que je suis à ma place, là, tout contre toi. Pour que ton souffle vienne caresser mon cou, que ta voix murmure mon prénom comme une promesse, comme une évidence, comme une vérité que rien ne saurait ébranler.

Dans cette bulle que nous avons tissée, le monde disparaissait. Nous étions seuls, libres, invincibles. Chaque battement de cœur était un serment, chaque frisson une prière offerte au temps. Rien ne pouvait nous atteindre. Rien ne pouvait nous briser.

Mais tu es partie.

Et depuis, tout s’effondre. L’air est plus lourd, chaque seconde plus lente, chaque nuit plus froide. Ton absence est partout. Elle s’infiltre dans chaque silence, dans chaque ombre, dans chaque battement de mon cœur qui continue de battre sans toi.

Je t’attends. Comme un naufragé guette une voile à l’horizon, comme un dernier espoir s’accroche à un fil invisible. Je t’attends dans le bruit sourd de mes insomnies, dans ces draps qui gardent encore ton parfum, dans cette folie douce qui me pousse à croire que si je ferme les yeux assez fort, tu seras là.

Alors, reviens.

Reviens, et tout reprendra vie. Le monde retrouvera ses couleurs, le silence éclatera en mille éclats de rire, et mon cœur cessera de trembler. Reviens, et je te jure que je ne lâcherai plus jamais ta main.

Reviens là où tout a commencé. Là où nous sommes infinis. Là où nous sommes éternels.

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