Aimer sans cage

Il y a des ailes que l’amour n’entrave pas.

Un an.
Un an que je t’ai touchée pour la première fois. Que ton regard, que je connaissais par cœur, s’est enfin planté dans le mien sans écran, sans filtre. Un an que j’ai su. Que c’était toi. Toi que j’aimais déjà depuis des mois. Toi que j’allais aimer encore, autrement, librement.

On a vécu l’amour comme on rêve d’un roman. Les corps, les confidences, les jours à s’aimer comme si rien d’autre n’existait. Mais très vite, on a compris que le cadre n’irait pas. Que les murs du couple classique étaient trop étroits pour ce qu’on avait à vivre. Alors on a osé. On a pris le plus grand risque qui soit : celui de s’aimer sans se posséder.

Et malgré les kilomètres, malgré les autres corps, les autres nuits, je suis là. Je reviens toujours à toi. Majorque est devenue ma seconde peau, parce qu’elle est tienne. Je pourrais te chercher mille fois ailleurs, mais c’est toi que je veux retrouver.

Quand je suis avec toi, je suis entier.
Quand je ne le suis pas, je suis encore à toi, mais autrement.
J’aime ta liberté. Même si parfois elle me brûle.
J’aime ce que tu fais de moi. Ce que tu m’as appris. Ce que tu m’obliges à dépasser.

Je suis ton Amoureux. Et j’en suis fier.
Fier de cet amour qui ne copie rien.
Fier de ce lien qui ne se dit pas dans les normes mais dans la vérité nue.
Fier d’avoir dit oui au risque. Oui à toi.

Aimer librement est peut-être le plus grand vertige. Mais c’est le mien. Et j’en suis fier.