Opaline

Opaline

Elle a le regard noir des passions secrètes. Elle a le soleil dans la peau et le feu dans les seins. Elle a le calme tranquille du désert et les dents pointues des grands fauves. Elle a la tranquille impudeur de celles qui foudroient. On ne sait rien d’elle, ni d’où elle vient, ni où elle va. On ne connait pas son prénom, elle n’a pas d’adresse. Elle apparaît à l’heure où on ne l’attend pas.

Elle est comme un rêve de chair qui laisse des empreintes sur le sable, des traces fulgurantes que rien ne pourra effacer. Un coup de griffes sur le coeur de ceux qui veulent l’aimer. Elle ne répond pas toujours quand on l’appelle. Peut-être n’existe t-elle pas, la perfection a t-elle jamais existé ?

C’est la divinité mystérieuse de tous les désirs, de toutes les perversions. Et ceux qui l’ont connue, qui l’ont serrée dans leurs bras, une nuit seulement, sont à jamais égarés dans un monde vide d’illusions.

Il n’existe pas d’autres filles comme elle. Aucune ne lui ressemblera jamais. Elle est à la beauté ce que la nuit est au rêve : un fantasme qu’on ne peut oublier.

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